Dès 1991 et son projet « Cap sur l’avenir », le mouvement des Maisons familiales rurales a mis l’accent sur la connaissance du devenir des anciens élèves après leur formation à la MFR. En 2000, l’institution se dote également d’une enquête pour suivre les sorties en cours de formation. À partir de 2010, à l’occasion du plan « Agir pour la jeunesse » qui fait de la lutte contre le décrochage scolaire une priorité nationale, les MFR renforcent leur dispositif en réaffirmant :
La nécessité de conduire une stratégie éducative personnalisée propre à accompagner chaque élève, apprenti ou stagiaire.
L’importance d’assurer un suivi statistique des apprenants des classes non diplômantes (persévérance).
Le suivi de l’insertion des jeunes après leur qualification (prioritairement 7 mois après l’obtention du diplôme).
Le devenir des jeunes après l'obtention de leur diplôme
Chaque année, le ministère de l’Agriculture diligente une enquête sur le devenir à court terme des sortants diplômés de l’enseignement agricole.
Sans surprise, le taux d’emploi est en lien direct avec le niveau de diplôme.
Ainsi, un diplômé de BTSA aura en moyenne plus de chances de trouver un emploi qu’un jeune sortant de CAPa 7 mois après son examen.
Pour les diplômes du ministère de l’Agriculture comme pour ceux des autres ministères, les secteurs les plus porteurs affichent des taux d’emploi proches de 100 % y compris pour les diplômés de CAP.
De façon générale, l’alternance assure une meilleure employabilité, quel que soit le diplôme, comparativement à l’enseignement professionnel à temps plein.